Fougeré
Nichée au cœur de la Vendée, à la périphérie de La Roche-sur-Yon et bénéficiant de l'accès aisé à deux autoroutes, la commune de Fougeré occupe une position géographique exceptionnelle. Suite au décret du 17 février 2014, elle fait désormais partie du canton de Chantonnay.
C'est un lieu en plein essor démographique, témoignant d'une évolution marquée. En 2006, la population était recensée à 902 habitants, mais au 1er janvier 2023, la commune comptait officiellement 1250 habitants.
Autrefois principalement agricole, Fougeré se transforme progressivement en une commune périurbaine, en grande partie due à sa situation dans le premier pôle économique de la Vendée.
L'agriculture demeure une richesse majeure, avec des exploitations prédominantes dans l'élevage, tant pour le lait que la viande. La CAVAC, avec sa fabrique d'aliments pour le bétail, ses espaces de stockage de céréales et son centre d'approvisionnement, est un acteur clé qui emploie environ une centaine de personnes.
De plus, la piste d'éducation routière TURPEAU est également un générateur d'activité significatif. Les artisans et les commerçants complètent ce tissu économique florissant.
Fougeré s'étend sur une superficie de 2689 hectares, dont 604 hectares de bois et environ 1800 hectares de terres agricoles exploitables. La forêt, très prisée par les résidents de l'agglomération yonnaise, constitue le principal atout touristique.
Des sentiers de randonnée parcourent désormais les multiples recoins de la commune et permettent aux visiteurs la possibilité de découvrir ces magnifiques étendues en toute simplicité.
Les habitants de Fougeré se nomment les Fougeréens et les Fougeréennes. Ils se retrouvent au sein d'un éventail d'associations qui dynamisent la vie locale, que ce soit dans le domaine des loisirs ou des services.
Histoire
Les origines de Fougeré, comme celles de nombreuses localités renommées, se perdent dans la nuit des temps.
Les études érudites ont tenté de retracer l'origine du nom, qui semble avoir des racines latines : "de Falgeriaco" (1080), "Fulgeriae" (1110), "de Fogere" (XIVe siècle), "de Fougerio" (1533), "de Fougere" et "de Fougereyo" (1606).
Toutes ces variantes partagent une racine commune : "Fougère". En réalité, le nom de la commune tire son origine des innombrables fougères qui ont poussé sur son sol depuis des temps immémoriaux et qui y prospèrent encore.
En dehors de quelques haches polies découvertes à la Martinière et à Buchignon, il n'y a que peu de traces préhistoriques à Fougeré.
Au XIe siècle, des moines défrichèrent une partie de la forêt pour établir un monastère nommé "Les Serizieres". Cela a marqué le point de départ autour duquel se sont regroupés les habitants. Le hameau ainsi formé, berceau de la commune, est devenu "Les Cerisiers". La Forêt de la Chaize, qui couvre tout le territoire de Fougeré, s'étend au sud-est du bourg, sous le nom de Bois de Lande-Blanche, jusqu'au-delà de la route départementale reliant Chantonnay à La Roche-sur-Yon.
Plus tard, les moniales ont édifié une annexe en un lieu toujours connu sous le nom de "Petit Couvent". Cela a marqué le début de l'agglomération, devenue le "Bourg" de Fougeré.
L'église Notre-Dame, au centre du bourg, a été érigée d'après les plans de M. CLAIR, architecte départemental, en 1870.
Accès aux archives départementales sur Fougeré